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 L'expo BAVARDE : Les Métiers du Son

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Lino, Technicien son au Hangar d’Ivry

À la  fois  artistes  et  techniciens, les professionnel·le·s du son assurent la qualité du son produit pour une réalisation audiovisuelle, un album de musique, un concert ou un spectacle. Il·elle·s allient pratique musicale et maîtrise de technologies complexes. 

 

Sans les professionnel·le·s du son, un concert serait un vacarme où seuls les instruments les plus puissants se feraient entendre. Grâce à eux·elles, cela devient un ensemble de sons équilibrés, nuancés et harmonieux.

 

Les connaissances techniques, scientifiques et artistiques de ces professionnel·le·s leurs permettent de savoir capter, mixer, enregistrer, diffuser les sons et effectuer des montages. Il·elle·s peuvent travailler dans l’audiovisuel, à la production de spectacles vivants, à l’enregistrement d’albums musicaux, etc.

Téléchargez le livret ici.

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Les Statuts

Dans les métiers du son, il existe plusieurs statuts. Le premier, et le plus fréquent, est le régime d’intermittent du spectacle*. L’intermittent·te travaille « au cachet », c’est-à-dire qu’il·elle fonctionne avec des CDD. Souvent de courtes durées, ils peuvent aussi être plus longs, par exemple pour le tournage d’un film dans le cinéma. Le deuxième est celui de salarié·e dans les structures privées (théâtres, salles de concert…). Et le dernier est celui de fonctionnaire dans les structures publiques (théâtres municipaux, salles municipales…).

* Les « intermittents du spectacle » sont des artistes ou techniciens qui sont embauchés sous contrat de travail à durée déterminée dit « d’usage ». Le travail intermittent se caractérise par l’alternance de périodes travaillées (souvent pour plusieurs employeurs) et de périodes non travaillées. Afin de pallier la précarité de son statut, les droits au chômage de l’intermittent du spectacle s’ouvrent dès 507 heures travaillées. Pour plus d’informations sur le statut,

cliquez ici.

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Les conditions de travail

Il peut y avoir de grandes périodes d’activité et de grandes périodes sans travail. À l’intérieur de ces périodes d’activité, les horaires peuvent fluctuer avec des journées pouvant aller jusqu’à 12h de travail. Il faut également être prêt à travailler le soir et le week-end. Pour les intermittent·e·s, les employeurs sont multiples. Pour les personnes travaillant dans une structure fixe, les artistes accueillis ne sont jamais les mêmes d’une semaine à l’autre. Par ailleurs, dans certains métiers du son, il peut y avoir des matériaux très lourds à manipuler.

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Les capacités et compétences

Dans les métiers du son, il est nécessaire d’avoir une double compétence, technique et artistique. L’importance de ces deux compétences varie en fonction des différents métiers : certains sont plus techniques (technicien·ne son, régisseur·euse général·e, perchman…) et d’autres sont plus créatifs (directeur·trice artistique, illustrateur·trice musical·e, sound designer…). Par exemple, pour celui·celle qui veut se lancer dans la branche musicale, il est important d’aimer la musique, voire d’être musicien·ne soi-même, en plus d’avoir les connaissances techniques du métier (maîtrise des logiciels, des consoles, du câblage…). 

 

Bien que souvent seul·e·s derrière leurs outils de travail, les travailleur·se·s du son exercent rarement leur métier en solitaire. Il est donc préférable d’aimer le contact avec les autres (artistes, réalisateur·trice·s, metteur·euse·s en scène…). Il est également recommandé d’avoir une bonne endurance physique, notamment au niveau de l’adaptabilité par rapport aux horaires. 

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Les salaires

Dans les métiers du son, les salaires sont très variables. Pour les intermittent·e·s, un « cachet isolé » (moins de 5 jours de travail consécutifs pour le même employeur) doit être rémunéré au minimum à hauteur de 92€ nets par jour. Un « cachet groupé » (plus de 5 jours de travail consécutifs pour le même employeur) doit être rémunéré au minimum à hauteur de 62€ nets par jour. La valeur des cachets augmente en fonction de l’expérience et du niveau d’études. Pour les salarié·e·s et les fonctionnaires, les salaires vont du SMIC (1 227€ net par mois) en début de carrière jusqu’à 5 000€ nets par mois en fin de carrière.

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Les différents métiers

Les métiers du son sont très nombreux et ont des appellations très diverses. Ils se divisent en trois branches principales : la musique, le théâtre et le cinéma. À l’intérieur de ces branches, il est possible de travailler pour une compagnie, un groupe, un réalisateur… ou de travailler pour une salle en fixe. Ci-après, un organigramme des métiers du son et leur définition (attention, cette liste n’est pas exhaustive).

Organigramme Musique

Organigramme Cinéma

Organigramme Théâtre

Formations et financements

Il y a deux possibilités pour se former dans les métiers du son. La première étant les études supérieures : BTS, bachelor, formations certifiantes… La seconde étant d’apprendre sur le terrain. La seconde possibilité est la plus difficile. En effet depuis quelques années, les écoles proposant des formations dans le son se multiplient. Les employeurs préfèrent donc souvent engager quelqu’un ayant reçu une formation au préalable.

 

Il est possible d’obtenir des financements pour ces formations par le CIF (Congé Individuel de Formation) ; par le CPF (Compte Personnel de Formation) ; par Pôle Emploi pour les demandeur·euse·s d’emploi ; par les services sociaux des mairies, les conseils généraux et la DDTE pour les bénéficiaires du RSA. Chaque école ayant ses modalités propres concernant les financements, il est plus simple de se renseigner directement auprès de celles-ci. 

 

Téléchargez ci-après, un listing non-exhaustif d’écoles proposant des formations aux métiers du son.

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